À l’occasion de la demande par la France de l’exclusion de la Culture du traité de libre-échange trans-atlantique en négociation, la Ministre de la Culture a publié une tribune dans Le Monde le 13 juin 2012 fixant le cadre de sa politique.
Tout d’abord, on ne peut qu’être redevable à Aurélie Filippetti de (ré)assumer l’exception culturelle dans son sens juridique, après tant de faux-fuyants où, au motif consternant que « nos partenaires européens ne comprennent pas cette notion », la France avait fini par se rabattre sur une défense de la « diversité culturelle » qui, comme telle, i.e. désarmée, n’avait de défense que le nom.
Reconnaissons-lui, de plus, d’oser réaffirmer que : « La mécanique du marché n’est pas capable de prendre en compte la valeur spécifique des biens culturels. », même si les mots « valeurs » et « biens » relève encore du paradigme marchand……
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